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Lot, Lot-et-Garonne : même combat
Dans une séance du TASS (tribunal des affaires de sécurité sociale) qui s'est tenue au tribunal de grande instance de Cahors le jeudi 18 novembre, le délibéré du président a été favorable aux 24 premiers plaignants en ces termes : «…Le tribunal vous a donné raison et a ordonné à la CRAM Midi-Pyrénées de recalculer les allocations comme cela a été fait par la CRAM Aquitaine et ce pour tous les dossiers ». Pour Jean-Pierre Jouannic, du Cerader Fumélois (Lot et Lot-et-Garonne) « cette décision est un succès pour nous et tous les autres dossiers à venir mais attention car la CRAM Midi-Pyrénées peut faire appel pendant le mois suivant la réception de ce délibéré. Cela nous encourage à continuer d'autant plus la lutte ».Du côté fumélois, hormis pour ceux qui ont vu leur dossier révisé, la grande majorité des anciens de l'usine a reçu, reçoit ou va recevoir un recommandé avec accusé de réception de la part de la Carsat Aquitaine (ex-CRAM) leur indiquant qu'ils sont « déboutés » de leur réclamation qui peut être contestée auprès du TASS d'Agen. C'est ce que sont donc en train de faire « en individuel groupé » des dizaines de retraités qui, sur un dossier détaillé, ont mandaté un cabinet d'avocats parisien spécialisé pour plaider leur cause dans les deux mois suivants ladite notification. Face au supra-organisme de tutelle qu'est depuis janvier 2010 la MNC (Mission nationale de contrôle des organismes de Sécurité sociale dont la Carsat), l'affaire juridico-administrative est à suivre de très près.