Christophe
Beau,
La Danse des ceps
Chronique de vignes en partage
2003, réédition 2009
ISBN : 2-9520180-8-1
140 pages
15 €
La Danse des ceps
Chronique de vignes en partage
2003, réédition 2009
ISBN : 2-9520180-8-1
140 pages
15 €
L'histoire
Les Cepatou
consommateurs de vins et "locataires de ceps", Philomène, Momo et
bien d'autres, sont les "héros" de cette chronique qui se lit comme
l'on boit un bon canon de vin l'été ! C'est l'histoire au fil des saisons, d'un
vigneron qui a choisi une autre poésie du vin, une façon d'envisager son métier
loin des tentations technologiques superflues, de soigner la vigne par des
pratiques de bon sens et une agriculture biodynamique sans dogmatisme, de vivre
un lien producteur-consommateurs dépouillé des habits de subjectivité parfois
propres au monde du vin, de décliner une présence positive au terroir au delà
des images surannées et des spéculations foncières banalisées.
Un périple
clochemerlesque qui vous mènera jusqu'au Mexique ou en Palestine. Découvrez y,
autant l'ivresse des bons vins ou les bons moments de vendanges collectives,
que des outils pratiques pour d'autres modèles de production agricole.
Le commentaire des éditeurs
Des
vendanges collectives ; une toute petite exploitation… rentable ; un suivi du
produit depuis le vignoble jusqu'aux bars à vins de la capitale et d'Amérique
du Nord… Comme le dit dans sa préface Nicolas Duntze, porte-parole de la
Confédération Paysanne : « Ce témoignage vient illustrer très
concrètement et humainement les réflexions et actions engagées partout sur le
territoire en ce qui concerne les démarches " innovantes "
d'installation agricole, les liens à créer entre les acteurs, et les outils de
développement économique. Son intérêt réside aussi dans le témoignage de la
présence, à chaque instant de nombreuses difficultés de tous ordres et des
efforts communs à accomplir pour que la compréhension et la communication
permettent de les résoudre collectivement. La narration d'une grande pudeur, de
Christophe Beau, qui sait derrière ses lunettes et ses éprouvettes, rester
discret, a une réelle vertu pédagogique et devrait permettre à certains
d'imaginer et innover dans leurs parcours et leurs résistances à l'exclusion. »
L'auteur
nous le dira avec ses mots, poétiques et plein d'humour, à sa manière, toute
particulière : « Cep-atout ; ou l'atout cep; car nos consommations
petites ou grandes passent par eux. Le cep, c'est le fruit du breuvage, mais
c'est aussi l'unité de compte des rapports marchands avec le contrat de
location "cepatou". Mais "c'est pas tout"; s'il n'y avait
que cela ! Nos ceps, c'est le raisin et le vin, d'accord. Mais c'est aussi
la danse de la taille (…autour du cep) l'hiver. C'est surtout une renaissance
chaque printemps. Et puis; c'est la sieste de mûrissement l'été, c'est le chant
d'automne à l'ombre du pressoir… Rien cependant n'aurait de sens sans le
"sait pas tout". Car le cep, la vigne, la terre, le terroir, seraient
ternes s'ils n'apprenaient au quotidien, comme tant de choses, qu'on ne connaît
jamais tout, que chaque jour, chaque cep est un nouvel apprentissage, un
éternel connaître, un droit à l'erreur. »