Depuis le 1er juin, cette prime n'était plus prise en compte et engendrait des pertes financières importantes pour la centaine de bénéficiaires. De l'ordre de 300 € par mois.
Alerté par José Gonzalès, le secrétaire du comité d'entreprise, Jérôme Cahuzac avait aussitôt saisi le ministre du Travail en lui demandant de faire respecter l'accord collectif qui avait été passé avec l'entreprise.
Aussi, pour répondre à cet engagement, le ministre du Travail a-t-il signé dernièrement une circulaire qui précise le caractère régulier et habituel du versement de la « rémunération de savoir ».
Elément qui n'était pas mentionné dans le décret pris en 2009 et qui a servi de prétexte pour bloquer le processus. Aujourd'hui, à la suite du signalement réalisé par le député du villeneuvois-fumélois, la situation des personnes concernées est régularisée et réparée.
Pour Jérôme Cahuzac, il s'agit «d'une juste reconnaissance pour des salariés qui ont été exposés de trop nombreuses années à la toxicité de l'amiante. Il s'agit également d'une juste reconnaissance pour tout un territoire très affecté par des crises successives et qui se bat toujours autant dans un contexte particulièrement difficile.»
