Pierre Camani aux côtés d'Éric Guffond et de Catherine Lauzeille, sa suppléante. PHOTO B. S.
C'est à ÉricGuffond, qu'il a été
confié la délicate mais symbolique mission de ravir à Jean-Louis Costes une terre, celle du Fumélois, traditionnellement marquée à gauche.
En marge de la réunion publique organisée vendredi soir par la gauche départementale à l'hôtel Britair, Pierre Camani a présenté officiellement son candidat sur le canton de Fumel. « C'est un homme de terrain, quelqu'un d'engagé depuis très longtemps », explique le président du Conseil général.
Médecin depuis vingt-cinq ans à Fumel, Éric Guffond, s'il est certes « engagé », n'est pas pour autant encarté au Parti socialiste. « J'entends faire entendre la voix du terrain, assure-t-il. À mes yeux, l'étiquette politique importe peu, c'est la qualité humaine qui l'emporte. » Cinquième d'une famille de huit enfants, ce fils d'un instituteur savoyard, marié à une Fuméloise du cru, a décidé de se lancer dans l'aventure des cantonales en côtoyant Pierre Camani dans le cadre de la commission montée par le Conseil général pour apporter des solutions à la désertification médicale dans le département. « J'ai été séduit par les qualités de l'homme si bien que lorsqu'il m'a demandé de reprendre le flambeau à Fumel, je me suis laissé convaincre. »
Cet ancien talonneur, amateur de rugby donc, demeure convaincu du potentiel du canton et n'entend pas verser dans le pessimisme qui nourrit si souvent les discussions sur le Fumélois. « Je connais plein de gens sur ce canton qui débordent d'énergie et de projets », assure Éric Guffond. Le candidat de la gauche sera, par ailleurs, épaulé dans sa tâche par Catherine Lauzeille, sa suppléante, factrice contractuelle dans le civil.