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vendredi 25 février 2011

Lot et Garonne : Le retour de la gale dans le département


santé

Tout patient contractant la gale doit le signaler pour éviter une épidémie./Photo archives
Tout patient contractant la gale doit le signaler pour éviter une épidémie./Photo archives
Le département a connu des épisodes de gale depuis le début de l'année. Des cas groupés survenus en collectivité où les facteurs de risques de transmission sont plus grands.
La gale refait surface, alors que l'on pensait cette infection cutanée, « honteuse » dans l'inconscient collectif, tombée aux oubliettes. Due au « sarcopte », un petit parasite qui creuse des sillons dans la couche cornée de l'épiderme, cette maladie est en résurgence depuis quelques années avec un terrain de prédilection pour la vie en collectivité.
« Connotée à un manque d'hygiène, aux temps reculés du Moyen Age, cette maladie bénigne reste très contagieuse », souligne Jean-Paul Seyer, directeur de la délégation de l'Agence Régionale de Santé (1.). Infirmière en santé publique au sein de cette agence satellite, sentinelle départementale de la trentaine de maladies à déclaration obligatoire (grippe A, chikungunya, dengue, infection invasive à méningocoque, légionellose, rage, toxi-infection alimentaire collective, tuberculose… et affections nosocomiales).
Hélène Royer confirme que « le nombre de cas augmente, sans véritablement savoir pourquoi ».Si la gale n'est pas soumise à une déclaration obligatoire, les cas sont le plus clair du temps signalés dans l'intérêt des patients et pour éviter tout risque de propagation.

LE DÉPARTEMENT TOUCHÉ

En Lot-et-Garonne, plusieurs cas groupés depuis le début de l'année 2011 ont été observés. En nette progression par rapport aux années précédentes, témoigne l'ARS.
Des cas touchant essentiellement une unité de soins en milieu hospitalier et une maison de retraite type EPHAD, du nord-ouest et est du département : « Les personnes âgées dépendantes et surtout les sujets immuno-déprimés sont en effet plus vulnérables face à l'infection », avertit l'infirmière conseil qui salue l'attitude de tous ces « établissements qui ont signalé les diverses situations et mis en œuvre avec efficacité les mesures préconisées ». Les établissements scolaires ne sont pas épargnés.
Pour preuve, l'an dernier, des infections de gale détectées dans un lycée des Hautes-Pyrénées et deux cas relevés dans une école de la banlieue toulousaine. De la même façon, un lycée de l'Albret a connu un épisode de gale mi-janvier. Si les cas sporadiques sont facilement éradiqués, en confinant les patients chez eux, les épidémies en collectivité sont assujetties à une procédure à mettre en place : diagnostic posé, isolement, traitement médicamenteux. Dans la dizaine de cas récents sur le département, des personnels soignants avaient également été contaminés.
« La réussite repose sur la prescription que chacun doit respecter et appliquer à la lettre », préconise l'infirmière.
1. Veille et sécurité sanitaire et promotion de la santé.

démangeaisons et contagion

La contamination est interhumaine par contact direct d'un sujet infecté à un autre, mais aussi par l'intermédiaire des vêtements, linge et literie contaminés qui doivent être désinfectés. Il faut savoir que l'on devient contagieux à partir du moment où apparaissant les démangeaisons. La bête ne se voit pas à l'œil nu et les œufs et les larves sont disséminés. Une bonne hygiène des mains est recommandée en cas de bref contact avec une personne porteuse. Enfin, le traitement s'administre par voie orale (un antiparasitaire) et locale (une lotion).
 


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