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dimanche 27 mars 2011

Padirac. Sous la terre comme au ciel



Petites embarcations, grandes concrétions./Photo DR
Petites embarcations, grandes concrétions./Photo DR
Bien sûr, au départ, comme dans tout site sublime, il y a le diable et le bon Dieu ou plus précisément un de ses envoyés sur terre : Saint Martin. En des temps immémoriaux, énervé comme à son habitude, Satan croisa Saint Martin. D'un coup de talon il forma le gouffre et lui dit : « Si tu arrives à franchir l'abîme, je te céderai les âmes des paysans damnés que je m'apprête à conduire en enfer «. Le brave Saint Martin éperonna sa mule. D'un bond prodigieux l'animal sauta par-dessus le cratère : on peut voir, d'ailleurs, encore une trace de son sabot salvateur à l'entrée du gouffre. Les âmes, sauvées, allaient pouvaient reposer en paix… Visiter le gouffre de Padirac, c'est d'abord s'extasier en constatant, comme Edouard -Alfred Martell, son découvreur, en 1889, que sous la terre c'est comme au ciel, paradisiaque… Envolée, la vision des enfers souterrains fumants et rouges de flammes. Ici, dans plus le grand gouffre d'Europe tout n'est que sérénité et pureté, décliné dans des camaïeux de vert, de sable et de bleu… Ce voyage pays des merveilles - prévoir une heure trente de visite - commence par une descente (en ascenseur ou escalier) à 103 mètres sous terre. Là, au fond, dans cet autre monde du silence, coule une rivière. Pure, juste peuplée de minuscules crustacés. Une rivière à l'eau cristalline qui n'a jamais vu le soleil et dont la température, comme l'air ambiant est constante, toujours à 12 degrés. Arrivé à l'embarcadère le visiteur est embarqué, sur sa barque de bois, par un batelier pour une balade respectueuse, juste scandée par le clapotis de la rame sur l'eau… Le visiteur, envahi par le mystère de ces défilés étroits, protégés du monde et de sa fureur, ne sait alors plus où poser son regard. C'est alors l'arrivée au lac de la Pluie, ou l'on admirera la grande pendeloque, une stalactite géante, blanche, haute de soixante mètres. Parti ailleurs, le visiteur n'est pas sur la lune mais dans la lune, avec ce nom (lac de la Pluie) qui rappelle celui de la Mer de la Tranquillité située sur l'astre de nos nuits. Et l 'émerveillement continue. Avec partout, des beautés intactes, justes créées par le mariage de l'eau et du temps. Pendant des millénaires, l'eau a en effet ici, creusé la roche calcaire créant de multiples sculptures aux formes délicates - bénitier, bouquet de fleurs, - façonnant les stalactites, sculptant la pierre comme de la dentelle. En fin de visite, on se dirigera, à pied, cette fois vers le lac des Gours où la Salle du Grand Dôme avec sa voûte s'élevant à quatre-vingt-quatorze mètres de haut. Et on admirera son Lac Supérieur situé à vingt-sept mètres au-dessus du lit de la rivière. La encore et toujours, concrétions, cascades de calcite, sculptures baroques. Magique et naturel à la fois… Puis viendra, la tête dans les nuages, de l'heure la remontée de ce paradis enfoui. Avec ce sentiment d'avoir été un privilégié, parti à la découverte de lieux intacts, et qui aurait eu accès à une véritable caverne aux merveilles.

Le chiffre : 75

mètres > Hauteur. Pour le puits de 35 mètres de diamètre par lequel est descendu Edouard-Alfred Martell. D'autres chiffres caractérisent le gouffre : une température constante de 12 degrés, un taux d'humidité proche de 97 %, une rivière souterraine de 11 kilomètres, avec 500 mètres de traversée lors de la visite… et 20 000 000 de visiteurs, émerveillés à ce jour…

une table, un hôtel

Située dans Padirac, à quelques petites centaines de mètres du gouffre L'Auberge de Mathieu avec sa terrasse agréable propose une halte gourmande, avec plats du terroir.
On pourra se régaler d'une « omelette aux cèpes d'ici », à 18,50 €, ou choisir parmi la formule d'assiettes complètes, copieuses (avec salade, bloc de foie gras, gésiers d'oie, manchons de canard, cabécou, pommes de terre persillées) à 18,50 €. Deux menus à 20 et 26 € (avec une fricassée de noix de Saint Jacques au citron) sont également proposés.
Tel : 05 65 33 64 68
Un hôtel : Posé au milieu d'une chêneraie, d'une architecture nordique et moderne (bois et verre), l'hôtel *** Esclargies à Rocamadour propose dans un esprit nature des chambres avec vue sur le parc, massifs de buis et murets de rocaille typiquement quercynois (de 74 € à 92 € la chambre suivant la période.) Les Esclargies Rocamadour. Tél.05 65 38 73 23
(www.esclargies.com)



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