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mercredi 20 juillet 2011

Logement étudiant : les prix dans la Ville rose parmi les moins chers de France



Logement étudiant : les prix dans la ville rose parmi les moins chers de France
Logement étudiant : les prix dans la ville rose parmi les moins chers de France
Bac, Bep ou licence en poche, vous débarquez à Toulouse pour continuer vos études. Coup de bol, coté loyer, Toulouse est la seconde ville la moins chère de France. Manque de chance, vos parents n'ont pas assez d'argent pour vous loger, vous nourrir et vous blanchir, que vous soyez boursier, ou pas. Comment éviter alors d'habiter dans un carton ou de dormir une voiture ? Si vous êtes boursier tout d'abord, vous êtes éligibles pour habiter en Cité U, dans une des 9 500 chambres disponibles à Toulouse. Vous avez maintenant dépassé la date limite pour postuler, mais vous pouvez toujours vous inscrire sur la liste d'attente du Crous (1 500 étudiants placés l'année dernière). Si vous n'êtes pas boursier, vous pouvez tenter cette solution, bien que vous ne soyez pas prioritaire. Sur les 15 000 demandes annuelles, 6 000 étudiants trouvent pas satisfaction. Il leur reste à se tourner vers le parc privé. Malgré une baisse des loyers l'année dernière à Toulouse, ces prix ne sont toujours pas accessibles. Il faut alors monter un dossier pour la CAF de Haute Garonne, qui distribue l'aide personnalisée au logement pour les appartements conventionnés. Depuis cette année, cette aide n'est plus rétroactive, il faut donc monter und ossier dès que possible. Vous recevrez un montant selon, notamment, la taille de votre logement et sa position géographique (les étudiants de Toulouse, Muret, Plaisance du Touch et Saint Alban et Rouffiac Tolosan recevront plus que les communes alentour). La CAF de la Haute Garonne aide 40 000 étudiants La Région peut aussi se porter caution pour les étudiants non boursiers ou étrangers. Jusqu'aujourd'hui, la mairie de Toulouse offrait le « Pass log » aux étudiants boursiers : elle leur avancait leur premier loyer, qu'ils remboursaient à hauteur de 10 euros par mois minimum à partir du 3e mois d'occupation de l'appartement. D'après Romain Cujives, conseiller municipal adjoint à la vie étudiante, la municipalité a pris la décision d'étendre cette mesure à tous les étudiants, y compris non boursiers. Il reste à savoir si la mesure est réalisable juridiquement en cas d'afflux massif de demandes, car pour l'instant seuls 150 à 200 boursiers sur 30 000 font appel à cet aide.Renseignez vous également sur la collocation à projet cit oyen : en échange d'une place dans un T4 à prix très raisonnable, vous devrez animer des débats au foyer de jeunes travailleurs le plus proche, organiser des rencontres littéraires à la bibliothèque ou relancer le journal du quartier. Cependant, seuls 17 toulousains bénéficieront de cette facilité l'an prochain. En dernier recours, les universités disposent d'un fond de solidarité d'urgence, qu'elle délivre aux étudiants en grande difficultés, d'une valeur qui va de 76 à 305 euros. Autant de bouts de chandelles ne pallieront pas à la précarité étudiante.Les prix du logement étudiant à Toulouse sont parmi les moins chers de France. Allocations, Pass-log, Locapass ou Kaps sont autant de coups de pouce pour payer moins.

3 questions à Romain Cujives, conseiller municipal délégué à la vie étudiante

Quel est l'état du marché du logement étudiant à Toulouse ? Ces dernières années, le marché était saturé : beaucoup de demande, peu d'offre, donc des prix qui augmentaient. Avec le tassement de la démographie étudiante et la rénovation de 59 % de chambres en cité U, le marché se détend, et les étudiants se logent mieux et plus facilement.
Que fait la mairie pour aider les étudiants à se loger ?
Nous avons mis en place depuis 2009 le «Pass-log » : Nous proposons aux étudiants boursiers de leur avancer leur premier mois de loyer, à hauteur de 500 euros maximum, et ils nous remboursent à partir du 3e mois d'occupation, au minimum 10 euros par mois. Pour la rentrée 2012, nous avons décidé de l 'étendre à l'ensemble des étudiants toulousains. Reste à voir si cela est possible juridiquement.
Quels sont vos projets ?
La « Kolocation a projet étudiant » est peut-être le projet dont je suis le plus fier. Il faut réfléchir à le mettre en place à plus grande échelle, et aider les Crous à se mettre à la colocation.

Le chiffre : 6

logements > Colocation Kaps. L'association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV) et la mairie de Toulouse proposent aux étudiants la « Kolocation à projet citoyen » (Kaps) : les anciens appartements de fonction des instituteurs, des T4, qu'ils se partagent à trois, pour un loyer de 272 €, en échange d'un projet citoyen. 11 colocataires ont participé au projet à Toulouse, et 17 sont prévus pour l'année prochaine. La ville de Toulouse va mettre six logements à disposition : 4 appartements de type 4, un de type T3 et une maison de type T4. La ville, le Crous et la BNP s'associent pour le prêt de l'appartement, la gestion et la garantie. Cette année, les « Kapseurs » ont mené un café citoyen dans un foyer de jeunes travailleurs. À Bagatelle, ils ont participé à créer du lien social dans les jardins partagés. Enfin, à la MJC Prévert, ils ont organisé des rencontres avec des jeunes sur la littérature.

L'Université veut séduire les propriétaires

La garantie loyers impayés pour les étudiants, mise en place par la région, a un an. Hier matin, Marie-France Berthet, directrice exécutive du pôle de recherche enseignement supérieur (PRES) signait une convention avec Jean-Jacques Germain, président de l'Union nationale de la propriété immobilière 31 (UNPI) afin de populariser ce coup de pouce, et d'inciter ainsi les propriétaires à louer aux étudiants. La garantie, débloquée sur des fonds régionaux, est destinée aux étudiants (mis à part les cursus de formation continue et en alternance). Elle est d'une valeur maximum de 500 euro pour un étudiant, 650 pour un couple, et cours sur les dix mois de l'année scolaire.
« Cela nous permet d'être sûrs de recevoir un loyer à la fin du mois sans être obligés de prendre une assurance, très coûteuse », explique Jean Jacques Germain. « De notre côté, nous gagnons un capital confiance auprès des propriétaires, l'étudiant n'est pas obligé de convaincre son bailleur que le système existe, cela lui facilite le travail ». L'année dernière, le PRES avait passé un accord avec la Fnaim, qui groupe les logements passant par les agence. Mais 56 000 étudiants, sur les 90 000 de Toulouse, logent dans le parc privé diffus. L'UNPI rassemble 5 600 propriétaires possédant 20 000 logements. Le dispositif semble bien fonctionner dans le parc privé, où, sur 800 étudiants, Trois seulement n'ont pas payé leur loyer. « Nous contactons les étudiant dès le premier mois d'impayés, afin d'en comprendre les raisons et de régler les problèmes le plus tôt possible », continue Mme Berthet. Ils attendent beaucoup plus de demandes l'année qui vient, grâce au bouche à oreille. L'objectif : attirer de plus en plus d'étudiants étrangers à Toulouse.

 ELSA SABADO

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