Des ministres des Finances de la zone euro réunis à Bruxelles, le 11 juillet 2011
pression lundi pour que la zone
euro boucle au cours de son
sommet de jeudi un deuxième
plan de
sauvetage pour la Grèce,
indispensable pour éviter une
contagion de la crise, alors que
les marchés s'inquiètent en
raison de clivages persistants.
S'invitant une nouvelle fois dans le
S'invitant une nouvelle fois dans le
débat sur la crise de la dette
européenne, le secrétaire
américain au Trésor Timothy
Geithner a exhorté les dirigeants
du Vieux continent à agir davantage
pour "contenir le risque d'une escalade
de la crise".
Ces propos surviennent alors que les risques de voir la crise se propager à l'Italie ou
Ces propos surviennent alors que les risques de voir la crise se propager à l'Italie ou
l'Espagne sont plus importants que jamais.
Sur le marché de la dette publique, les taux à 10 ans de la Grèce, de l'Espagne et de
l'Italie ont atteint de nouveaux plus hauts depuis la création de la zone euro en 1999.
Malgré la publication des résultats des tests bancaires et le plan d'austérité adopté
par l'Italie la semaine denière, les investisseurs restent extrêmement craintifs. Les
Bourses ont fini en forte baisse lundi, atteignant pour certaines comme Paris leur plus
bas niveau de l'année.
Enfin, la monnaie unique est tombée légèrement au-dessus de 1,40 dollar pendant que
l'or valeur refuge par excellence-- a atteint un nouveau record absolu.
Avant le sommet attendu des dirigeants de l'Union monétaire jeudi à Bruxelles, plusieurs
rencontres d'experts sont prévues dans les jours à venir, dont une réunion des hauts
fonctionnaires de la zone euro mercredi soir, qui s'annonce déterminante.
"Il reste des choses à régler entre l'Allemagne et la Banque centrale européenne (BCE),
mais aussi entre les Etats de la zone euro", a dit à l'AFP une source proche des discussions.
Se voulant rassurant, un porte-parole du gouvernement allemand a dit s'attendre à "un
bon résultat" qui serait "Digne d'être présenté".
Berlin toutefois n'en démord pas: il faut que les banques créancières de la Grèce participent
au second plan d'aide pour Athènes, malgré les réticences de la BCE.
Le président de l'institut de Francfort, Jean-Claude Trichet, a lui rejeté lundi toute idée de
défaut même partiel de la Grèce sur ses obligations de remboursement.
Une telle situation que la plupart des options de contribution du secteur privé, pour l'heure
à l'étude, entraîneraient , obligera la BCE à ne plus accepter les obligations de la Grèce en
garantie pour prêter de l'argent aux banques. Ce qui contraindrait alors les gouvernements à
renflouer eux-mêmes le système bancaire en Grèce et ailleurs dans l'Union monétaire.
Le Bras de fer entre Berlin et la BCE se poursuit donc sur les modalités de la participation
des créanciers privés de la Grèce banques, assurances, fonds d'investissement -- au deuxième
plan d'aide au pays, d'un montant similaire au premier décidé l'an dernier, de 110 milliards
d'euros de prêts.
Le ministre français des Affaires européennes, Jean Leonetti, a évoqué une possible solution,
indiquant lundi à Bruxelles que la zone euro envisageait l'introduction d'une taxe sur les banques
pour aider la Grèce.
"Elle aurait l'avantage de ne pas faire intervenir directement les banques et donc de ne pas
"Elle aurait l'avantage de ne pas faire intervenir directement les banques et donc de ne pas
potentiellement créer de défaut" de paiement de la Grèce qui présenterait des risques de
contagion, a-t-il expliqué.
Les choses semblent avoir bien évolué sur un autre point. Le programme de sauvetage de la
Les choses semblent avoir bien évolué sur un autre point. Le programme de sauvetage de la
Grèce devrait passer par un rachat par la Grèce d'une partie de sa dette publique sur les marchés,
où sa valeur a baissé de près de moitié.
Les pays européens semblent prêts à ce que le Fonds de secours de la zone euro donne à
Athènes les moyens d'une telle opération, qui permettrait de réduire le volume global de
l'endettement du pays (environ 350 milliards d'euros aujourd'hui) et le montant des intérêts
à verser.
Mots clés: ue ; économie ; finance ; dette ; euro ; banque