Eauze. Tariquet : une marque forte en plein essor

économie

Armim Grassa, Rémy Grassa et Maîté Grassa-Dubuc.
/Photo DDM, Sébastien Lapeyrère.

La famille Grassa, propriétaire du domaine viticole, a engagé en 2010 des investissements conséquents pour améliorer sa production. Une nouvelle chaîne d'embouteillage a déjà vu le jour en novembre, notamment grâce au soutien financier de la région Midi-Pyrénées, soucieuse de protéger une des marques fortes du département du Gers.

À l'occasion d'une visite des nouvelles installations du domaine du Tariquet, lundi, Élisabeth Mitterrand, conseillère régionale de Midi-Pyrénées, a justifié l'aide financière - à hauteur de 250 000 € - apportée à l'entreprise de la famille Grassa : « La filière viticole concentre un nombre important d'emplois dans la région et contribue à son attractivité touristique. Il était donc important de soutenir l'un des meilleurs exemples de réussite dans ce secteur. » Une initiative également saluée par la députée du Gers, Gisèle Biémouret : « Le tariquet contribue à donner une belle image du département. Je ne peux que me réjouir de cet investissement qui va dans le sens de la qualité. »

Ces travaux d'envergure, pour un coût total estimé à 7 millions d'euros, représentent un enjeu de taille pour les propriétaires du tariquet. Ils répondent à un double objectif : maintenir un niveau de qualité exigeant pour ne pas céder de terrain à une concurrence étrangère de plus en plus féroce et améliorer quantitativement la production face à une demande croissante.

OBJECTIF : 12 MILLIONS DE BOUTEILLES

Grâce à ces aménagements, le domaine situé sur la commune d'Eauze devrait prendre une nouvelle dimension. La nouvelle chaîne d'embouteillage automatique, fonctionnelle depuis novembre, doit permettre d'accélérer la production, avec un objectif porté à 12 000 000 bouteilles/an à terme, contre 8 000 000 aujourd'hui.

Un espace de stockage ultramoderne organisé en « bibliothèque » a également été conçu pour fluidifier la distribution des bouteilles. Reste encore à finaliser l'aménagement d'une autre partie stock (bouteilles et cartons) et de bureaux. Enfin, un nouvel espace d'accueil, qui fera également office de centre de dégustation pour les professionnels, devrait voir le jour en juin. D'ici un an, et la fin programmée des travaux, le tariquet aura donc terminé une mue spectaculaire. Et comme le souligne Maïté Grassa-Dubuc, sa propriétaire, la réussite de ce fleuron gersois est aussi « une preuve qu'il est possible de faire de belles choses dans le département ».