Château les Cavailles Bergerac rouge 2000 |
Historique
La naissance du vignoble de Bergerac se confond avec
l’avènement de la civilisation gallo-romaine. Le cépage de ces premières
plantations s’appelait "Biturica", nom rappelant celui de la tribu
qui introduisit sa culture, les "Bituriges Vivisques". C’est le grand
ancêtre de notre actuel Cabernet, cultivé pour sa résistance aux intempéries,
son rendement, sa capacité de bonification au fil des années. Les premiers
documents attestant de l’importance et de la localisation du vignoble datent du
XIIIème siècle. Ils montrent que ce furent d’abord les abbayes puis les
seigneuries qui possédèrent les principales pièces de vignes.
S’étendant sur la rive droite de la Dordogne, dans un rayon de 10 à 15
kilomètres autours de Bergerac,
puis dans la région de Montravel, la Vinée de Bergerac franchira bientôt la
rivière pour s’étendre vers le sud.
En janvier 1255, le Maire, les Chevaliers et toute la communauté de Bergerac se soumettent au roi Henri III d’Angleterre. Du coup, Henri III érige Bergerac en juridiction autonome. Les bourgeois obtiennent ainsi le droit de libre circulation de leurs vins jusqu’à l’embouchure de la Gironde.
En janvier 1255, le Maire, les Chevaliers et toute la communauté de Bergerac se soumettent au roi Henri III d’Angleterre. Du coup, Henri III érige Bergerac en juridiction autonome. Les bourgeois obtiennent ainsi le droit de libre circulation de leurs vins jusqu’à l’embouchure de la Gironde.
Les Libournais et les Bordelais n’eurent point de cesse que de combattre ce privilège exorbitant à leurs yeux en taxant par péages successifs sur le fleuve, ces vins rendus ainsi moins concurrentiels ! Pourtant, jusqu’à la fin de la guerre de Cent Ans, Bergerac entretint un commerce florissant avec l’Angleterre et les marchés du nord de l’Europe.
La révocation de l’Edit de Nantes ainsi que l’Edit royal de 1776, qui instaure la libre circulation et la libre concurrence des vins, à l’instigation de Turgot, contrôleur général des Finances libéral, favorisèrent le développement du commerce des vins de la région de Bergerac vers la Hollande. Au tout début du XVIIIème siècle, la notion de crus apparut, qu’ils fussent blancs ou rouges. Leur destination privilégiée les fit appeler "marques hollandaises".
Paysages
et terroir
Ici, c’est la rivière Dordogne qui crée l’Eden. C’est elle qui
procure à cette large vallée la fertilité de ses alluvions et qui adoucit son
climat. Bois, prairies, vergers et vignes se partagent ce territoire serein qui
a su rester le même depuis des millénaires, préservant son exceptionnelle
nature. Etabli sur les deux rives de la Dordogne, le vignoble Bergeracois
regroupe aujourd’hui sur 93 villages plus de 12 000 hectares.
La rive droite est constituée de terrasses mariant des sols de graves, de sables et de dépôts alluvionnaires. La rive gauche s’élève en succession de coteaux, où prédominent les sols calcaires. Associés à ces sols très favorables à la production viticole, le climat tempéré et l’ensoleillement abondant contribuent naturellement à donner au vignoble de Bergerac tous les atouts pour produire de grands vins.
La rive droite est constituée de terrasses mariant des sols de graves, de sables et de dépôts alluvionnaires. La rive gauche s’élève en succession de coteaux, où prédominent les sols calcaires. Associés à ces sols très favorables à la production viticole, le climat tempéré et l’ensoleillement abondant contribuent naturellement à donner au vignoble de Bergerac tous les atouts pour produire de grands vins.
13 AOC (Appellation d’Origine Contrôlée)
Les rouges : Bergerac, Côtes de Bergerac,
Montravel, Pécharmant
Le Rosé : Bergerac
Les Blancs secs : Bergerac, Montravel
Les Blancs moelleux : Côtes de Bergerac, Haut Montravel, Côtes de Montravel, Rosette
Les Blancs Liquoreux : Monbazillac, Saussignac.
Le Rosé : Bergerac
Les Blancs secs : Bergerac, Montravel
Les Blancs moelleux : Côtes de Bergerac, Haut Montravel, Côtes de Montravel, Rosette