L'histoire du jour
30 ans après sa disparition, la planète rend hommage à Bob Marley
Le 11 mai 1981, à l'âge de 36 ans, quelques mois seulement après son passage à Bordeaux, le « pape du reggae », Robert Nesta Marley, s'éteignait à Miami des suites d'un cancer généralisé parti d'une tumeur au pied. De son vivant, le chanteur et compositeur jamaïcain avait rencontré un succès planétaire avec plus de 200 millions d'albums vendus à travers le monde. Avec autant d'audience qu'un David Bowie avant la déferlante Michael Jackson, il reste la superstar inconstestée du reggae. Il continue, génération après génération, de faire vibrer la planète et reste pour beaucoup de ses adeptes la super star venue d'un pays pauvre, symbole de la contestation universelle, d'émancipation et de liberté. Apôtre de la non violence (bien qu'il ait tiré sur le sherif dans le standard «I shot the sheriff»), Bob Marley adorait le football et était un fan du roi africain Ailé Selassié.Toute la semaine, hommage va lui être rendu et on va réentendre ses morceaux emblématiques, «No Woman no cry», «Exodus»... Longtemps après sa mort, ses musiciens, les Wailers, ont continué à chanter ses succès. Et une autre génération de Marley s'est levée: celle de Ziggy,son fils aîné. L'une des premières fois que le garçon avait chanté en public, c'est aux obsèques de son père, il avait 13 ans.
Le chiffre : 4
Millions > De consommateurs de cannabis. Selon les chiffres avancés par André Gattolin, délégué national d'Europe Écologie Les Verts, il y aurait en France 4 millions de consommateurs réguliers de cannabis et 12 millions de consommateurs occasionnels. Hier, une Marche mondiale du cannabis était organisée dans de nombreuses villes de France.