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samedi 28 mai 2011

Le bon vin m’endort, l’amour me réveille encore...

Pourquoi des mots assemblés en des phrases qui, avec plus ou moins de bonheur, se parent d’une ironie légère, d’impertinence, de facilité, sont-ils reçus, par certains, en l’occurrence : un, comme des outrages me valant une cinglante réponse alignant comme des saucisses des mots relevant de la volonté de me renvoyer à ma face cachée, le côté obscur de la Force ? Écrire, comme je le fis vendredi dernier à propos de ma non-présence au 1ier Symposium du Grenache « Pourquoi n’y suis-je pas allé me direz-vous ? La réponse est simple : qu’irait faire un mécréant de mon espèce en ce Conclave de hautes huiles ? S’emmerder ! Oui, j’avoue mon incorrection totale : je préfère le samedi et le dimanche, surtout maintenant que le soleil est de retour, la compagnie de gentes damoiselles papillonnant autour de beaux verres emplis du nectar du cépage susdit. Bien évidemment, j’ai le plus grand respect pour les messes chantées avec surplis amidonnés mais que pourrais-je extraire des minutes de ce Symposium qui puisse vous passionner ? À mon avis rien car je n’y comprendrais goutte. » relevait-il de l’outrage aux organisateurs ou aux participants ?
Je laisse, à chacun sur cet « Espace de liberté » le soin de se forger une opinion et non de prendre parti pour ou contre, de délivrer une sentence. Pour ma part, je trouve que je ne faisais qu’exprimer non une opinion sur le fond du Symposium, ni sur son utilité, sa pertinence, mais mon peu de goût personnel d’aller consacrer du temps à ce type de manifestation. Nulle volonté de nuire de ma part, simple expression de ma manière d’être qui, je le concède, ne peut que déplaire à certains. Oui, je le confesse, je ne suis pas 100% vin, ma vie n’est pas dédiée qu’au vin. J’y consacre beaucoup de temps et comme je l’ai déjà dit et écrit : je mène une double vie. Que de « grands vignerons et de grands journalistes anglo-saxons mais aussi de toute l'Europe ou des pays émergeants...» le fassent, y trouvent leur miel, je n’ai strictement rien à redire. Bien au contraire je trouve ça bien puisque l’objectif en était de promouvoir un cépage pour qu’il ne soit pas kidnappé par « les Rhône rangers ou les hospices du Rhône en Californie »
Qu’on me traitât de tous les noms ne me dérange pas, je n’ai pas l’épiderme fragile mais ce que je ne peux admettre c’est le procédé « stalinien » qui consiste à faire accroire que ma bêtise crasse m’avait conduit à écrire « si c'est en anglais, j'y vais pas » Jamais au grand jamais je n’ai proféré une telle insanité. Qu’écrivais-je ? « Que dans les actes du commerce la langue véhicule fut l’anglais je l’admets mais là, dans une concélébration en terre Avignonnaise, j’aurais apprécié que le programme fusse au moins rédigé dans notre belle langue » Point c’est tout mais c’était trop car « on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre ». J’en conviens. Pour mieux préciser ma nébuleuse pensée je commets lundi un papier où j’écris « La langue des colloques : pour moi celle qui doit être utilisée est celle dans laquelle les intervenants conceptualisent le mieux, rien n’est plus désagréable que d’entendre un sabir mal maîtrisé, du baragouinage besogneux ou pire la lecture d’un papier avec un accent à faire frémir le plus bienveillant des bienveillants. Je suis profondément admiratif à l’égard de certains de nos amis étrangers qui pratiquent un français de haute tenue. Chapeau bas ! Pour le questionnement même jurisprudence, ça évite bien des incompréhensions et l’utilisation de faux-amis. ». Je n’ai donc, à aucun moment, plaidé pour l’usage exclusif du français. Alors, pour moi tout ça relève de l’incapacité à assumer une lecture approximative et surtout à la volonté de se poser en victime d’un gougnafier sans foi, ni loi et bien sûr sans éthique professionnelle.
Je suis toujours prêt à reconnaître mes torts, mes outrances, et même tout à fait disposé à présenter des excuses si j’ai froissé les organisateurs mais, en juriste que je suis, je demande le parallélisme des formes. En effet, lorsque je suis accusé de « manipulation de l'information en citant un bout de texte sorti du contexte » à propos de l’introduction en français de Michel Bettane alors que j’ai cité celle-ci dans son intégralité, dans le contexte : c’est-à-dire tel qu’elle était présentée sur le site, je trouve que ce type de procédé date d’une autre époque.
Pour terminer cette chronique, sans me justifier, car je n’ai pas à le faire, lorsque j’écris « que je suis un homme qui aime les femmes », que j’adore leur compagnie c’est pour plein de raisons qui n’ont rien à voir ni avec leurs petites culottes, ni leur côté de soi-disant « ravissante idiote » (je faisais bien sûr allusion à ma pomme lorsque j’écrivais lundi « C’est très agréable d’être idiot en référence à une « Ravissante idiote » bien sûr). S’ériger en défenseur du QI des femmes afin de les préserver de mes désirs de prédateur me fait sourire. Nous conversons de tout, nous papotons sur tout et rien, nous rions pour des riens, nous buvons aussi, et je dois avouer qu’elles présentent un énorme avantage sur la gente masculine : rares sont celles qui se prennent au sérieux et elles n’envoient pas dire ce qu’elles ont envie de dire. C’est bon pour tout : l’ego, les chevilles, la susceptibilité...
Mes mots n’ont rien d’assassins ou de meurtriers, je les assume, et je permet de dire à ceux qui s’offusquent de la vivacité du débat, qui se disent navrés, que, même si je préfère les échanges à fleuret moucheté, un échange au ton vif vaut toujours mieux que pas d’échange du tout. Reste à ne pas puiser ses arguments dans une lecture fantasmée. La rancune : connais pas ! Pour preuve reportez-vous à la colonne de droite de ce blog, consultez les LIENS, le premier et vous pourrez ainsi constater que je joins le geste à la parole... À la bonne vôtre : « le bon vin m’endort, l’amour me réveille encore... »
Par JACQUES BERTHOMEAU



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