Madame
NIEUVART à sollicitée permiderevershop pour publier des informations sur cette
arnaque. Tout démarre officiellement courant
août 2007 lors de la signature d'une Société Civile de Construction
" SOCIETE CIVILE FAUCON 45 " .
Les victimes résidant à Fumel, La Teste, Pessac, Gujan-Mestras, Cazaux, Orange,
Miramas et dans l'Isère ont parfois misé toutes leurs économies dans ce projet,
qui n'était que du vent. Depuis cette
affaire, la santé de Madame Nieuvart c'est considérablement dégradée. Suite à
une injustice avérée car dans ce dossier une seule personne a été condamné, alors que
d'autres personnes ont participées à cette arnaque, nous joignons des documents
fournis par Madame Nieuvart . Ce témoignage est publié pour éviter à d'autres
personnes de se trouver dans de telles situations. A ce jour, Madame Nieuvart
n'a perçue aucune indemnisation.
22 octobre 2010 09h26 | Par DOMINIQUE RICHARD
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Projet immobilier bancal à Bordeaux : l'ex-gendarme
condamné
18 mois de prison avec
sursis pour un ancien gendarme dont le projet immobilier bancal avait fait
perdre plus d'un million d'euros à des épargnants.
Rue Bonnefin et rue de
Montfaucon, dans les quartiers de la Bastide et de la gare à Bordeaux, point
besoin de sortir de Saint-Cyr pour comprendre qu'il y a eu un bug ! Les
terrains sur lesquels des immeubles devaient être édifiés sont aujourd'hui le
royaume des herbes folles. Les investisseurs, seize personnes qui avaient
choisi de défiscaliser dans la pierre pour placer leurs économies et en retirer
des loyers, désespèrent de récupérer leurs mises. Elles ont avancé un million
d'euros au bas mot mais l'appartement qui leur avait été vendu sur photo reste
toujours une vue… de l'esprit.
La tactique du gendarme
Bernard Marneffe,
l'homme qui était chargé de commercialiser ces deux programmes immobiliers, les
a lamentablement menés dans le mur. Ce quinquagénaire, rond et volubile, qui a
comparu lundi en correctionnelle pour abus de confiance, noie son échec sous un
flot de paroles et de généralités mais sans jamais parler d'argent. Il en a
pourtant pas mal profité. À chaque fois, il a immédiatement prélevé ses
honoraires sur les fonds versés par les clients pour l'acquisition des
parcelles : plus de 120 000 euros au total. Sans compter quelques ponctions
épisodiques dans la comptabilité des sociétés civiles, supports des bâtiments à
construire, dont il était le gérant.
Dans une autre vie, il
avait été sous-officier de gendarmerie. Il ne manquait jamais de le rappeler.
Spécialisé dans la gestion de patrimoine, il avait à son actif onze opérations
de ce type, toutes menées à leur terme sans anicroche. Le bouche à oreille
était sa meilleure publicité. « Il nous disait qu'il avait travaillé à la
brigade financière. On pensait qu'il connaissait la loi sur le fil du rasoir »,
raconte l'une de ses victimes Pierre Vigerie, un retraité de Cazaux. La loi
peut-être mais le coût du mètre carré ?
Terrains trop chers
Bernard Marneffe, dont
la société était domiciliée à Fumel, en Lot-et-Garonne, n'était pas peu fier
d'annoncer des prix inférieurs à ceux affichés par Bouygues l'un des géants du
secteur. Mais de là à les tenir… « C'est la faute de l'architecte. Il s'est
trompé de 25 % dans l'estimation des travaux », maugrée l'ancien gendarme à la
barre. Pas un mot de travers en revanche sur son « partenaire », le marchand de
biens Frédéric Chapon. Ce dernier a remarquablement tiré son épingle du jeu,
cédant pour 600 000 euros à Bernard Marneffe des parcelles acquises peu de
temps auparavant pour un peu moins de la moitié de cette somme.
« Le prix du foncier
était tellement important que les travaux ne pouvaient pas être réalisés dans
l'enveloppe prévue, constate la substitut du procureur Catherine Figerou. C'est
pour cela qu'on a essayé d'aller chercher une société de construction au
Portugal. » Mais l'entreprise lusitanienne « cornaquée » par un intermédiaire
français n'était pas en mesure de proposer la garantie décennale indispensable
à la protection des acquéreurs en cas de dommage. Aux abois, Bernard Marneffe a
sorti aussi beaucoup de liquide pour essayer d'obtenir des matériaux meilleur
marché à l'étranger. Insuffisant pour remettre d'aplomb les chantiers. Ils
n'ont jamais pu démarrer et de guerre lasse, les clients parmi lesquels figure
une magistrate du tribunal d'Orange ont fini par déposer plainte.
Aucune instruction
Les errements de
Bernard Marneffe poursuivi pour abus de confiance ne souffrent pas la
contestation. « Mais c'est l'arbre qui cache la foret », déplore Me Navarro,
l'avocat des plaignants. Les épaules de l'ancien gendarme sont un peu larges
pour supporter, seules, cette Berezina. Pourquoi des fonds ont-ils été
débloqués sans que les travaux n'aient été réalisés ? Les rôles du marchand de
biens, de l'architecte, de l'entrepreneur, du notaire Me Gauthier, dont la
présidente Caroline Baret se dit « sidérée » par le comportement, auraient
mérité d'être éclaircis.
Le parquet ayant mené
l'enquête sans saisir de juge d'instruction, les investigations n'ont pas été
très poussées. Aucune confrontation n'a été organisée entre les protagonistes
de cette affaire. Seule la responsabilité de Bernard Marneffe sautait aux yeux.
Ce qui lui a valu lundi soir d'être condamné à 18 mois de prison avec sursis
assortis d'une interdiction de gérer pour une durée de cinq ans.