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samedi 8 octobre 2011

64% des entreprises interdisent à leurs salariés d'aller sur Facebook et Twitter


La fréquentation des réseaux sociaux par les salariés est contre-productive pour deux-tiers des entreprises françaises qui en interdisent l'accès depuis le réseau de la société (Photo SO)

La fréquentation des réseaux sociaux par les salariés est contre-productive

 pour deux-tiers des entreprises françaises qui en interdisent l'accès depuis le 

réseau de la société (Photo SO)

Selon une étude, près de deux tiers des entreprises françaises interdisent à leurs salariés l'accès aux réseaux sociaux. Des sites qui nuisent fortement à la productivité des sociétés

Les réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter sont en plein essor, et les entreprises tentent de lutter contre cette tendance en se montrant très strictes quant à leur utilisation sur le lieu de travail.
Elles bloquent donc purement et simplement l’accès à ces sites à partir du réseau de l’entreprise afin d’empêcher leur personnel d’y dilapider une partie de son temps de travail.
Une récente étude de la société Kaspersky (entreprise russe, spécialisée dans la sécurité internet) montre qu'au niveau mondial, près de trois quarts des entreprises (72%) bloquent ainsi les médias sociaux.
Les entreprises françaises (64%) et allemandes (63%) sont relativement tolérantes, puisque en dessous de la moyenne mondiale, la rigueur étant de mise ailleurs avec 77% en Italie et 76% en Espagne, deux pays plus restrictifs que la moyenne.
  • Que risquent les salariés ? 
Rappelons qu'en 2010, une étude menée par le Cabinet Olféo sur l'usage d'internet au bureau rapportait que les salariés passent en moyenne quatre-vingt-quatorze minutes par jour sur la toile depuis le lieu de travail. C’était déjà huit minutes de plus qu’en 2009. Parmi ce temps passé, cinquante-neuf minutes soit 63% sont dédiés à un usage strictement personnel.
Mais que dit la loi ? Le salarié est-il libre de surfer à loisir sur le web pour clavarder sur ses profils et s'occuper de ses mails ? De récentes procédures ont vu des salariés condamnés, la Cour de cassation justifiant en 2009 que "une connexion à Internet, fût-elle de longue durée, sur le lieu de travail ne peut constituer une faute grave que s'il est établi que le salarié a consacré son temps de travail à des activités personnelles", lit-on dans un article du Point.
L'abus d'internet au bureau peut aussi mener au licenciement, notamment si vous tenter de critiquer votre hiérarchie sur Facebook. Une mésaventure connue par des salariés de l'association SOS Femmes à Périgueux mais aussi dans la région parisienne au sein de la société Alten.  La décision de cette dernière affaire était la première du genre en France. Les entreprises peuvent donc désormais s'appuyer sur ce texte pour intenter une action en justice.
La CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés ) rappelle à juste titre que "l'employeur peut fixer les conditions et limites de l’utilisation d’internet, lesquelles ne constituent pas, en soi, des atteintes à la vie privée des salariés". L'institution a d'ailleurs édité en 2010 un guide destinés aux salariés et aux employeurs, relatif à l'usage de l'internet en entreprise.

Stéphane Hilarion

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