Retrouvez-nous sur Google+ Facebook Twitter Linkedin My Space Netlog Friendfeed Flickr Foursquare Viadeo Skyrock Priceminister Sonico Auto-Entrepreneurs Battlefield Heroes hellocoton Vins du Sud-Ouest: Les chevaux mouchetés, peints il y a 25.000 ans, existaient bien à l'époque

jeudi 10 novembre 2011

Les chevaux mouchetés, peints il y a 25.000 ans, existaient bien à l'époque



Un cheval dans la grotte de Lascaux


Une équipe internationale de chercheurs a annoncé lundi avoir découvert la preuve que les "chevaux ponctués", représentés avec des "taches" sur leur robe par les artistes de la préhistoire, existaient bel et bien à l'époque et n'étaient pas un produit de leur imagination.

Dans leurs fresques, les hommes de la préhistoire s'appliquaient à reproduire ce qu'ils voyaient au quotidien et ne s'aventuraient pas à "imaginer" leurs sujets, au contraire de ce qu'affirment certains archéologues, soulignent les chercheurs dans leur étude parue dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences.

Les scientifiques sont arrivés à cette conclusion après l'analyse d'os et de dents provenant de plus de 30 chevaux de Sibérie et d'Europe --certains ayant vécu il y a quelque 35.000 ans. Selon eux, six de ces équidés partageaient un gène présent aujourd'hui dans le patrimoine de chevaux à la robe mouchetée.


Jusqu'à présent, seule l'existence de chevaux préhistoriques à la robe "monochrome" avait pu être prouvée.

Au centre du débat agitant Le Monde scientifique se trouvent notamment les "chevaux ponctués" de la grotte du Pech Merle (Lot), dans le Sud-Ouest de la France.

Ses fresques datent d'environ 25.000 ans et représentent des chevaux blancs, dont la robe est ponctuée de taches noires.

"La juxtaposition des éléments a soulevé des questions quant à savoir si les taches (représentées sur les chevaux) relèvent de l'ordre du symbolique ou de l'abstrait, notamment compte tenu du fait que de nombreux chercheurs jugeaient peu probable que les chevaux du paléolithique aient été dotés de robe mouchetée", explique Terry O'Connor, professeur au département d'archéologie de l'université de York, en Grande-Bretagne.

"Cependant, notre recherche supprime la nécessité de chercher une quelconque explication symbolique aux chevaux. Les gens peignaient ce qu'ils voyaient", assure-t-il.
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