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mardi 10 janvier 2012

Traque aux sangliers dans la ville


Montauban. Traque aux sangliers dans la ville

Faune sauvage

Les sangliers  s'approchent de plus en plus des habitations. /Photo DDMLes sangliers s'approchent de plus en plus des habitations. /Photo DDM
L'extension de plus en plus importante des villes vers la campagne incite les animaux sauvages à s'approcher des habitations, où ils trouvent le gite et le couvert et provoquent des dégâts. Le phénomène se vérifie à Montauban.
«Chaque année, la fédération de chasse consacre un budget de plus de 150 000 €, pour indemniser les agriculteurs, du préjudice causé dans les cultures, par les animaux sauvages. Les particuliers ont beaucoup moins de chance, car ils n'ont aucun recours; aucune indemnisation n'étant prévue pour les dégâts occasionnés dans un potager, une pelouse ou sur les arbres. Ce phénomène s'est amplifié avec le temps car la faune sauvage s'approche de plus en plus des villes. Il n'est pas rare d'apercevoir des sangliers ou des chevreuils, autour de l'hippodrome, ou sur les berges du Tarn car les zones pavillonnaires se sont étendues» explique Thierry Cabane, président de la fédération de chasse.
La préfecture a élaboré un plan de gestion pour la régulation de ces populations d'animaux, dans le département, qui est mis en place par la fédération de chasse. « Entre 2007 et 2010, on constate une forte prolifération des sangliers car le nombre de prélèvements a dépassé les 2000 avec un pic de 2900 en 2007. A Montauban dans la même période 40 animaux ont été prélevés, avec un pic en 2009-2010 de 51 animaux et seulement 33 en 2011. Sur Montauban, on a un problème d'habitations diffuses, qui complique la tâche de l'ACCA à chasser dans ces zones periurbaines. Le cas du sanglier, piégé dans la zone urbaine, qui se cantonne dans les bosquets résiduels au Nord de la rocade pose un sérieux problème de sécurité. D'ou l'intérêt de bien réguler» précise Michel Blanc, chef de service Eau et biodiversité à la DDT ( direction départementale du territoire).
Georges Darul vice-président de l'ACCA de Montauban connaît très bien ce problème: « Le sanglier est difficile à localiser car il circule. Seules les femelles se sédentarisent avec leurs marcassins pendant 3 à 4 mois, dans le secteur où elles ont mis bas. En 2011, sur la commune de Montauban, on a effectué une cinquantaine de battues et dans le cadre de la régulation, on a prélevé 40 sangliers et 65 chevreuils. Les dégâts les plus importants ont été constatés à Verlhaguet, au Fau, au Carreyrat et à Saint-Martial, quelques uns sur Falguières. Le sanglier saccage le maïs et occasionnellement les pelouses, car il s'approche de plus en plus des habitations. Le chevreuil s'attaque plutôt aux arbres fruitiers, le renard est un prédateur qui s'attaque aux poulaillers et n'hésitent pas à faire les poubelles, le ragondin fait des trous dans les digues. C'est compliqué de faire des battues en zone urbaine, car on doit être très vigilant sur la sécurité et avertir les riverains. Autrefois, on était mal accueilli , mais maintenant on est les bienvenus. On essaie d'être en harmonie à la fois avec les agriculteurs et les riverains» souligne t-il.

Accidentologie liée aux animaux

En 2009, dans le département, toutes espèces confondues, il y a eu 556 sinistres déclarés aux assurances par des particuliers, impliquant des animaux sauvages. 147 sangliers, 275 chevreuils, 56 autres cervidés et 78 autres animaux étaient impliqués dans ces accidents de la route.
Des chiffres qui devraient être moindres en 2011, car la législation a changé en 2010 et l'indemnisation n'est plus systématique.
GISÈLE DOS SANTOS
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