Saint-Sardos. Baptême réussi pour l'AOC
Soleil et bon vin, accord parfait
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| Didier Petit remercie les officiels qui ont célébré l'appellation AOC |
Le soleil, le bon vin, l'accord était parfait. En ce premier jour et dimanche d'avril, les vignerons de Saint-Sardos fêtaient l'accession de leur production à la prestigieuse famille des A.O.C. (suite à l'arrêté publié au journal Officiel du 8 novembre 2011). Sylvia Pinel, députée, Denis Roger, vice-président du conseil général et Gérard Fénié, maire de Saint-Sardos, se prêtèrent de bon gré au jeu : le baptême se fit en humectant quelques ceps du breuvage divin, sous l'œil bienveillant de la marraine, Anne Alassane.
Auparavant, alors que Didier Petit, président de la cave coopérative, avait remercié les personnalités et le public de leur présence, Jacques Miramont, président du syndicat des producteurs avait rappelé la longue route qui mena, unis, vignerons, techniciens, employés à la conquête du titre suprême. Alexandre Cazaux, directeur de la cave tint à remercier surtout le public de connaisseurs qui avait poussé derrière le pack serré des vignerons.
L'ensemble fut rythmé de bien belle manière par la « Charanga », banda lomagnole de Faudoas bien connue.
La foule se pressait dans le caveau et les chais. Conseils, dégustations allaient bon train. « Symbiose », la toute nouvelle cuvée bio qui se décline tant en rouge qu'en rosé fut particulièrement remarquée.
Après un apéritif qu'Anne Alassane agrémenta de délicieuses spécialités gourmandes, l'heure était venue de goûter le cochon de lait à la broche et ses accompagnements.
Exposition de dessins d'enfants, chasse aux poissons dans les vignes venaient alors compléter cette belle journée au pays de Garonne et Gascogne. Qui fait honneur à un vin unique en France grâce à l'assemblage de ses deux cépages principaux Syrah et Tanat (sans oublier merlot et cabernet). Un vignoble qui s'étend sur 23 communes et dont l'histoire s'enracine avec celle de l'abbaye de Grand Selve fondée en 1 114. Une référence qui fait date et mérite bien cette fête neuf siècles plus tard.
