Foix l'unique cuvée proche du château bientôt vendangée
Il n'y a qu'un seul viticulteur à Foix : Michel Blazy qui fera
bientôt la vendange malgré une année marquée par les prédateurs de la
vigne. C'est un vigneron amateur poussé par 50 années de passion pour le
raisin.
S'il devait y avoir un cru fuxéen, on lirait probablement sur l'étiquette des bouteilles quelque chose comme : «Coteau du Saint-Sauveur». C'est en effet à l'aplomb de la falaise bien connue des Fuxéens que se trouvent les 5 000 m2 de vignes de Michel Blazy, retraité de 67 ans. Que l'on ne se méprenne pas : Michel n'est pas un professionnel et ne commercialise pas sa production au demeurant modeste. Non, c'est simplement un amoureux de la culture de la vigne, passion qui lui est venue à l'âge de 17 ans dans la ligne des travaux de son grand-père. Les premiers ceps du Saint-Sauveur ont été plantés en 1870 après le phylloxéra qui a ravagé le vignoble français. N'empêche que d'autres ravageurs menacent la vigne : la cicadelle sorte de micro organisme qui apporte la maladie de la flavescence dorée par exemple. Un nom qui n'a finalement rien de poétique. Et cette année Michel Blazy n'a pas de chance, sa vigne est durement touchée : «C'est une catastrophe ! Je n'ai jamais vu ça en 50 ans de travail de la vigne», dit-il en désignant des ceps dont les feuilles ont tourné au mauve sombre. «Il y avait déjà eu une attaque de cicadelle en 1958, mais cette année c'est terrible. J'en pleurerais.»
Michel Blazy fera bientôt la vendange |
S'il devait y avoir un cru fuxéen, on lirait probablement sur l'étiquette des bouteilles quelque chose comme : «Coteau du Saint-Sauveur». C'est en effet à l'aplomb de la falaise bien connue des Fuxéens que se trouvent les 5 000 m2 de vignes de Michel Blazy, retraité de 67 ans. Que l'on ne se méprenne pas : Michel n'est pas un professionnel et ne commercialise pas sa production au demeurant modeste. Non, c'est simplement un amoureux de la culture de la vigne, passion qui lui est venue à l'âge de 17 ans dans la ligne des travaux de son grand-père. Les premiers ceps du Saint-Sauveur ont été plantés en 1870 après le phylloxéra qui a ravagé le vignoble français. N'empêche que d'autres ravageurs menacent la vigne : la cicadelle sorte de micro organisme qui apporte la maladie de la flavescence dorée par exemple. Un nom qui n'a finalement rien de poétique. Et cette année Michel Blazy n'a pas de chance, sa vigne est durement touchée : «C'est une catastrophe ! Je n'ai jamais vu ça en 50 ans de travail de la vigne», dit-il en désignant des ceps dont les feuilles ont tourné au mauve sombre. «Il y avait déjà eu une attaque de cicadelle en 1958, mais cette année c'est terrible. J'en pleurerais.»