Naïma, emblème de l'intégration républicaine. Naïma Charaï est la nouvelle présidente de l'Agence nationale pour la
cohésion sociale et l'égalité des chances. Le parcours de cette jeune
femme depuis son Maroc natal jusqu'à la tête de l'une des plus
importantes agences de l'État, est un symbole de l'intégration
républicaine.
La petite Lot-et-garonnaise immigrée devenue élue de la République ne
pouvait rêver plus beau cadeau d'anniversaire ! La veille de ses 40
ans, Naïma Charaï, conseillère régionale d'Aquitaine, a appris sa
nomination par le président de la République, à la tête de l'Acsé,
l'agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances,
créée après les émeutes de 2005 dans les banlieues.
«Je pense que François Hollande voulait qu'elle soit portée par quelqu'un qui connaît les dossiers liés aux quartiers et aux banlieues, issu du milieu associatif, avec une expérience politique, et qui soit à l'image de la diversité de la société française» résume la jeune femme.
Cette nomination apparaît comme un vrai symbole de l'intégration républicaine. Car Naïma Charaï est née au Maroc, sixième enfant d'une fratrie de dix, et n'est arrivée en France qu'à l'âge de 4 ans. Elle passe toute son enfance et son adolescence dans une cité HLM de Fumel (Lot-et-Garonne), où son père est ouvrier dans l'usine sidérurgique. Au départ, elle est destinée à faire un CAP et un BEP de productique.
Son destin bascule sur une phrase. «Toi, tu ne fais pas de philo, on ne peut pas discuter avec toi !». Cette sentence sonne la révolte de la «jeune femme immigrée, non diplômée, dominée» !
Naïma décide de passer un bac pro au Lycée Antoine Lomet d'Agen. Elle poursuit des études de psychologie, avec un DESS obtenu à l'Université de Bordeaux II. Elle se lance alors dans l'humanitaire et le social.
Elle coordonne un réseau de soins pour toxicomanes et met en œuvre un programme d'échange de seringues pour la mission France de Médecins du Monde. Puis elle crée une «association d'aide aux femmes victimes de la traite des êtres humains».
Après le choc du 21 avril 2002, elle décide d'entrer au Parti socialiste. En 2004, elle est élue conseillère régionale d'Aquitaine et s'occupe des solidarités, de la lutte contre les discriminations et de l'égalité femme homme. elle est notamment à l'initiative du CV anonyme ou du Pass-contraception en Aquitaine.
En 2010, elle s'est aussi fait remarquer par son combat pour les «Oubliés de la République».
Elle hérite aujourd'hui d'une mission fondamentale pour «rétablir l'égalité républicaine entre les territoires, lutter contre les discriminations et garantir la cohésion sociale».
L’élu régional socialiste, Naïma Charaï |
«Je pense que François Hollande voulait qu'elle soit portée par quelqu'un qui connaît les dossiers liés aux quartiers et aux banlieues, issu du milieu associatif, avec une expérience politique, et qui soit à l'image de la diversité de la société française» résume la jeune femme.
Cette nomination apparaît comme un vrai symbole de l'intégration républicaine. Car Naïma Charaï est née au Maroc, sixième enfant d'une fratrie de dix, et n'est arrivée en France qu'à l'âge de 4 ans. Elle passe toute son enfance et son adolescence dans une cité HLM de Fumel (Lot-et-Garonne), où son père est ouvrier dans l'usine sidérurgique. Au départ, elle est destinée à faire un CAP et un BEP de productique.
Son destin bascule sur une phrase. «Toi, tu ne fais pas de philo, on ne peut pas discuter avec toi !». Cette sentence sonne la révolte de la «jeune femme immigrée, non diplômée, dominée» !
Naïma décide de passer un bac pro au Lycée Antoine Lomet d'Agen. Elle poursuit des études de psychologie, avec un DESS obtenu à l'Université de Bordeaux II. Elle se lance alors dans l'humanitaire et le social.
Elle coordonne un réseau de soins pour toxicomanes et met en œuvre un programme d'échange de seringues pour la mission France de Médecins du Monde. Puis elle crée une «association d'aide aux femmes victimes de la traite des êtres humains».
Après le choc du 21 avril 2002, elle décide d'entrer au Parti socialiste. En 2004, elle est élue conseillère régionale d'Aquitaine et s'occupe des solidarités, de la lutte contre les discriminations et de l'égalité femme homme. elle est notamment à l'initiative du CV anonyme ou du Pass-contraception en Aquitaine.
En 2010, elle s'est aussi fait remarquer par son combat pour les «Oubliés de la République».
Elle hérite aujourd'hui d'une mission fondamentale pour «rétablir l'égalité républicaine entre les territoires, lutter contre les discriminations et garantir la cohésion sociale».
Ses priorités
Naïma Charaï souhaite travailler sur la «question de la mobilité géographique et sociale» et sur les transports pour l'accès à l'emploi. «On ne peut pas maintenir des ghettos géographiques ni des ghettos mentaux» estime-t-elle. Pour la réussite éducative, elle veut «mettre l'accent sur la parentalité, aider les familles à veiller sur le parcours des enfants». Elle veut porter une attention particulière aux «jeunes garçons qui décrochent davantage que les filles». Elle entend aussi lutter contre les discriminations, avec le CV anonyme comme outil parmi d'autres. «40 à 50 % de chômage dans des quartiers, ce n'est pas possible que ça continue» affirme-t-elle. Beaucoup s'y sont cassé les dents jusqu'à présent.
la section de Fumel, Monsempron-Libos du Parti socialiste
vous invite à rencontrer la
conseillère régionale d’Aquitaine
NAIMA CHARAI
Présidente de l’Agence nationale
pour la cohésion sociale et l’égalité des chances
Salle des fêtes de Condat
VENDREDI 22 MARS à 20h 30
pour participer à un débat sur les actions à développer ou à mettre en œuvre afin de favoriser
l’égalité des chances et la cohésion sociale
vous invite à rencontrer la
conseillère régionale d’Aquitaine
NAIMA CHARAI
Présidente de l’Agence nationale
pour la cohésion sociale et l’égalité des chances
Salle des fêtes de Condat
VENDREDI 22 MARS à 20h 30
pour participer à un débat sur les actions à développer ou à mettre en œuvre afin de favoriser
l’égalité des chances et la cohésion sociale