Découverte
C'est tout proche de Rennes le Château que trois chercheurs auraient découvert le fabuleux trésor des Wisigoths, un lieu pour l'instant tenu secret, même si un des découvreurs a donné quelques pistes sur la toile. /Photo DDM, Didier Donnat
C'est dimanche dernier que les passionnés de secrets ésotériques, historiens et curieux de tous poils, ont découvert sur Internet un manifeste signé de Michel Vallet indiquant par un véritable jeu de piste, l'entrée d'un passage pour accéder au fameux trésor de conquête des Wisigoths. Le lieu selon les auteurs de la découverte Franck Daffos, Didier Héricart de Thury et Michel Vallet serait indiqué dans plusieurs tableaux de Poussin et sur six Chemin de Croix, autant de messages glissés pour les initiés. Comme dans celui de Rennes le Château, où Simon aidant Jésus à porter sa croix poserait son pied dans la cavité en question. Lieu que pour des raisons de sécurité nous ne révélerons pas ici.La lecture des spécialistes avec nombre de références livresques abonderait dans ce sens.
C'est tout proche de Rennes le Château que trois chercheurs auraient découvert le fabuleux trésor des Wisigoths, un lieu pour l'instant tenu secret, même si un des découvreurs a donné quelques pistes sur la toile. /Photo DDM, Didier Donnat
Trois chercheurs auraient découvert le site où est enfouie une partie du trésor des Wisigoths. Un lieu proche de Rennes le Château qui devrait être sécurisé dans les prochains jours.
Le trésor serait désormais en passe d'être découvert. Pour avoir fait le périple il faut préciser au lecteur que si nous n'avons pas trouvé le trésor, le chemin n'est pas une sinécure. Sans être un chemin de croix il n'est pas à la portée de tous et parfois dangereux. La cavité ou plutôt le boyau en question part d'un soupirail, actuellement bouché, pour arriver huit mètres plus bas dans un labyrinthe qui atterrirait dans un couloir fait de niches ou reposerait le fameux coffre posé au milieu d'un écrin de roche naturelle, très certainement inviolé depuis 1 294 selon les découvreurs.
Évidemment le propriétaire des lieux se dit inquiet et a peur de voir débarquer une horde sans pitié : « Ils vont me défoncer la montagne à la barre à mine, au marteau-piqueur ou à l'explosif, ça va être un défilé permanent ? Sans compter les risques qu'ils encourent à pénétrer dans le boyau. Je ne suis pas franchement rassuré. »
S'il ne souhaite pas s'exprimer sur le sujet, le capitaine Baudry de la gendarmerie de Limoux c'est lui-même rendu sur les lieux selon le propriétaire : « Pour voir comment il pourrait sécuriser l'endroit. Et s'il est déjà fréquenté. » L'affaire est donc prise très au sérieux par les services de sécurité et dans le milieu très fermé des chercheurs et historiens. Pour la plupart, ils ne souhaitent pas s'exprimer publiquement, mais reconnaissent que l'hypothèse de cet emplacement pourrait bien être le bon.
Un nouveau Graal dans les entrailles de la terre près de Rennes le Château pourrait prochainement livrer ses secrets. Si l'État autorise les fouilles.
Polémique sur la toile
Deux des protagonistes de la découverte accusent le troisième sur plusieurs forums de vouloir publier seul un livre à son compte sur la découverte, alors que toutes les demandes officielles pour exploiter les lieux sont en cours. Réplique du troisième, il livre l'endroit. Et les invectives sur la toile cessent. Une querelle qui a fait le bonheur des internautes chercheurs de trésors avec la localisation et la trouvaille des trois nouveaux Indiana Jones. Il explique dans le menu : « Puis, il y a l'obstacle de la poche d'eau, enfin, par un dernier conduit le long duquel s'échelonnent quelques niches, on parvient à une sorte de cuvette où là, croit-on, auraient été occis 30 malheureux (soldats sacrifiés, esclaves…), sans doute ceux qui ont participé à cet enfouissement du trésor. »
Le chiffre : VI
SIÈCLE > De notre ère. L e trésor aurait été caché là dans la deuxième moitié du VIe siècle, une partie seulement puisque l'autre aurait passé la frontière espagnole.
« C'est une découverte qui fera date, bien plus important e que ce que l'on peut imaginer.»
Franck Daffos, chercheur