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jeudi 22 septembre 2011

Je serai viticultrice

Saint-Seurin-de-Cadourne


 Latifa Saïkouk travaille souvent seule au chai.  Photo rene piquemal

Latifa Saïkouk travaille souvent seule au chai. PHOTO RENE PIQUEMAL

Qui aurait jamais pensé que, Latifa Saïkouk, fille d'immigrés marocains serait viticultrice, aujourd'hui propriétaire à l'âge de 33 ans, d'un domaine, petit certes, mais bien à elle ? Avec des parents ouvriers viticoles, quatre frères et deux sœurs, pas le moindre capital financier ou matériel, la réalisation de ce projet pouvait paraître hors de portée. Mais c'est sans connaître le caractère bien trempé de Latifa. « Après des études secondaires, confie-t-elle, j'ai pris conscience que mon avenir professionnel serait dans l'univers du vin ».
La passion pour moteur« Depuis ma plus tendre enfance, j'ai baigné dans le travail de la vigne, une activité que je ne voyais pas avec des yeux de fille mais bien avec ceux d'une personne que la vie au grand air, et le rythme des saisons fascinent. Mes parents à l'esprit libéral n'ont pas trouvé étrange qu'une fille s'intéresse à cette activité. »
Puis Latifa parle d'une autre personne qui a fortement influencé son choix. « Un voisin, Jean-Pierre Dupuy, constatant mon intérêt pour la vigne m'a livré quelques secrets sur cette activité et il est devenu mon père spirituel. » Latifa confie également que Jean-Pierre lui a donné le coup de pouce décisif pour franchir le pas, en lui confiant en fermage l'exploitation de 2 hectares et demi de vigne.Le pied mis à l'étrier grâce à Jean-Pierre Dupuy, il s'agit ensuite pour Latifa de rester en selle et de faire son chemin. Forte d'une volonté farouche de réussir, elle travaille d'arrache-pieds.
Sur deux communes
Menant une vie d'austérité économique, elle réussit en dix ans à racheter plusieurs petites parcelles pour obtenir 6 hectares d'un seul tenant sur la commune d'Ordonnac alors que les deux premiers hectares sont sur la commune de Saint-Seurin. Latifa, jolie célibataire, est aidée dans les moments de travail intense (labour, vendange, traitement) par ses parents et son frère Naïm, responsable d'une société de service en viticulture. La production est d'environ 400 hl, dont les trois quarts sont vendus au négoce et le reste travaillé pour la mise en bouteilles sous deux appellations : Château Le Mont du Puit et évidemment Château Saïkouk. A découvrir sur www.saïkouk.fr

















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