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lundi 12 décembre 2011

Association Yamalou en pays Dogon


Le « Maligood » de Christine

Entre humanisme et humanitaire

A Bandiagara, au Mali, les bœufs achetés grâce à l'action de Christine Bergougnous (à droite)./Photo DDM.A Bandiagara, au Mali, les bœufs achetés grâce à l'action de Christine Bergougnous (à droite)./Photo DDM
Christine Bergougnous a réussi sa mission. Grâce à sa persévérance,les gains d'une souscription(1 euro) et autres manifestations organisées en amont avec en plus l'envie de venir en aide à la coopérative de femmes de l'association Yamalou, à Bandiagara, en pays Dogon, la jeune femme, écrivain photographe de Malegoude, a pu acquérir sept bœufs de réforme afin de subvenir aux besoins alimentaires des villageois (voir notre édition du 1er septembre). Ce projet humaniste et culturel, Christine l'a mené à bien en compagnie d'« Arthur », son renard empaillé. Fin octobre, avec en poche la somme qui lui permettra d'acheter les sept bœufs, Christine Bergougnous s'envole pour Bamako, rejoint le pays dogon et Bandiagara en taxi et bus.
« Dès que j'ai posé le pied sur le sol malien, je me suis sentie comme chez moi, comme si j'y avais toujours vécu, je me suis sentie en sécurité, il faut dire que le renard, là-bas, est un animal sacré, il est aussi un lien très fort de sociabilité. » Chaque jour, chaque heure, chaque minute, Christine va les vivre pleinement, elle va s'imprégner du pays et récolter « des souvenirs qui, dit-elle, ne me quitteront jamais ». La réception en musique à Bandiagara, « je suis arrivée là-bas comme diseuse-porteuse de bonheur », le marché et l'achat des bœufs… « Ces bœufs seront engraissés et revendus pour le Tabaski (aïd-el-kébir), ça permettra à la coopérative de mieux envisager le proche avenir. » Seul bémol mais d'importance qui précipitera le retour de Christine, le traitement pour lutter contre le paludisme. Deux semaines de fièvres et hallucinations l'ont obligée à rentrer en France. « J'ai des nouvelles, une fois par semaine, par Internet » précise-t-elle, les yeux pleins de nostalgie. Nostalgie d'un pays et son peuple qui l'avait déjà adoptée. Et qu'elle veut retrouver. Depuis, Christine vit le Mali, respire le Mali, rêve du Mali. Malegoude est même devenu « Maligood », mais ça ne suffit pas.
« Je dois y retourner, je cherche un sponsor pour financer le voyage en voiture cette fois, porter un frigo à la famille qui me logeait, aider un ami à ouvrir sa pizzeria… Si je repars, je ne reviendrai peut-être plus. » Dans ses yeux, une certitude passe, si tout va bien, c'est pour le mois de janvier…


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