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dimanche 11 décembre 2011

Super Roger 47


À 22 ans, "Super Roger 47" gagne sa vie au poker

Tournoi

Super Roger 47 a intégré il y a deux ans le cercle des dix professionnels du team Winamax./Photo DDM M.VialaSuper Roger 47 a intégré il y a deux ans le cercle des dix professionnels du team Winamax./Photo DDM M.Viala
À 22 ans Tristan Clemençon alias « Super Roger 47 », écume les tournois internationaux de poker. Il est jusqu'à ce soir au stade Ernest Wallon à l'occasion du Winamax poker tour.
Avec son pseudo de café du commerce et ses lunettes de premier de la classe Super Roger 47 cache bien son jeu. Il bluffe même tous les joueurs qui l'ont affronté sur Internet. « L orsqu'ils me recontre un jour à une table, ils croient tous que j'ai la cinquantaine ». Rien de calculé pourtant dans ce pseudo de camouflage.
Roger, c'est le surnom pas vraiment sexy hérité des années d'enfance à Lacepede, un village de 250 habitants oublié entre Agen et Aiguillon. Du coup le 47 s'est imposé de lui même. Quant au Super, « c'est en référence à mon frère qui m'a appris à jouer quand j'avais 17 ans. » C'était il y a cinq ans. Enfant, Tristan Clemençon était déjà connu pour ne jamais perdre au Monopoly. Il venait de trouver sa voie.
Il ne serait pas Lama Bouddhiste comme son père, ou agriculteur comme son grand-père. Mais joueur professionnel. Depuis deux ans il fait partie du Team Winamax et c'est d'ailleurs à l'occasion du tournoi organisé jusqu'à ce soir au Stade Ernest Wallon, par le site de poker en ligne que les joueurs Toulousain peuvent se mesurer avec ce prodige du tapis vert. Les études d'économie de Super Roger à Bordeaux n'ont guère résisté plus d'un trimestre à la passion du jeu, sur Internet d'abord, le temps de se faire un pseudo, puis en live dans les tournois. Mais même s'il lui est déjà arrivé d'empocher 284 000 euros pour une troisième place dans un tournoi EPT (European poker tour), il continue à vivre en colloc comme au temps de la fac. Un an à Londres pour apprendre à parler correctement l'Anglais : c'est toujours utile lorsque l'on passe deux mois chaque année à Las Vegas face aux stars du World Séries of poker (WSOP), et le reste de l'année entre Malt et Barcelone. Le poker, ça nourrit son jeune homme, à condition de garder la tête froide.
« Gagner beaucoup ça arrive. Mais tu peux aussi perdre pendant toute une année, et la, il faut faire attention de ne pas se retrouver sans rien. » Pour Super Roger c'est un premier métier. « ça va encore durer deux, trois ou cinq ans, je ne sais pas exactement. Après je ferais du business. » Et en affaire Tristan Clémençon promet d'être efficace. Le tapis vert c'est une bonne école pour apprendre à compter et à décrypter les faiblesses de l'adversaire. Un battement de l'artère carotide, une respiration qui s'accélère traduisent immanquablement le bluff. Un regard stable et une posture un peu éloignée de la table trahissent le joueur qui en a plein les mains. Pour le reste il faut analyser les coups et faire confiance à son intuition. « Mais au poker, l'intuition, c'est de l'analyse inconsciente. »

B. DV.
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