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vendredi 27 janvier 2012

Pris d'un coup de folie, un policier tire 49 coups de feu

Angoulême : pris d'un coup de folie, un policier tire 49 coups de feu

Un gardien de la paix a mitraillé la façade d'un traiteur d'Angoulême. Selon les premiers éléments, aucun des employés ne connaissait le tireur, auteur de propos "presque délirants"

La devanture du commerce, où 49 impacts de balle ont été relevés.

La devanture du commerce, où 49 impacts de balle ont été relevés. (Levain Celine)

Hier, vers 13 h 30, à Angoulême (Charente), un policier de 47 ans qui n'était pas en service a été pris d'un véritable coup de folie… Armé d'une carabine 22 long rifle, le gardien de la paix a - sans raison apparente - tiré une cinquantaine de coups de feu sur la devanture d'un traiteur de l'avenue de la République, près du quartier de la gare. Les tirs provenaient d'un étage de la résidence Marguerite d'Angoulême, face au commerce Events by Nicolas.Ils n'ont, par chance, fait aucun blessé.
Le traiteur, Nicolas Berthomet, et ses quatre employés ont eu très peur. Témoignage : « On a entendu du bruit. On s'est rapprochés des fenêtres et on a vu qu'on nous tirait dessus. Un petit jeune a d'ailleurs failli se prendre une balle. Elle est passée à 20 centimètres ! On a tous paniqué ! On a alors appelé la police, qui nous a dit de rester là où on était, bien au fond… »
Le quartier a alors été bouclé, et les forces de l'ordre (nombreuses en ville, en cette période de festival de la BD) ont interpellé le tireur sans difficulté majeure.
Le gardien de la paix a été conduit au commissariat, et l'enquête - ouverte pour violences volontaires avec arme - a été confiée aux fonctionnaires de la police judiciaire de Limoges.
Selon le procureur de la République d'Angoulême, Nicolas Jacquet,les propos du gardien de la paix sont « confus et presque délirants ». En début de soirée, le fonctionnaire a été examiné par un psychiatre. Le praticien a conclu que son état de santé n'était pas compatible avec une garde à vue et nécessitait une hospitalisation sous contrainte.
Selon une indiscrétion confirmée par le parquet, le gardien de la paix sortait d'une longue dépression nerveuse et avait repris le travail il y a peu.
Hier soir, Nicolas Berthomet et ses employés frissonnaient encore. Ils ont compté 49 impacts de balle sur la devanture du commerce, essentiellement sur l'enseigne et sur un bandeau publicitaire. Seule une balle a traversé les vitres. Aucun des employés ne connaissait le tireur.

Par N. Thuillier et O. Sarazin

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