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dimanche 25 août 2013

La plus grande zone viticole du monde

Viticulture du Sud-Ouest
James SCHILTZ
Vin de Cahors Château d'Arquiès
Le Languedoc, l’Aquitaine et Midi-Pyrénées représentent la plus grande zone de production viticole du monde. Une économie fragilisée par la crise internationale mais qui a su rebondir en réinventant la viticulture et ses à-côtés. À ce jour sur 10 bouteilles consommées en France, 9 sont d’origine française
Deuxième secteur d’exportation dans le pays, la filière viticole pèse d’un poids considérable. Dans un contexte mondialisé, chahuté par des pays nouvellement arrivés sur le marché, les producteurs ont dû s’adapter. «On boit moins mais on boit mieux, commente un spécialiste, et les producteurs qui ne l’ont toujours pas compris sont aujourd’hui en très grand danger».
Toujours dans les chiffres, la France consomme 14 % de la production mondiale (et est le plus gros consommateur) et produit 16 % du vin sur la planète selon les données de la très sérieuse association «Vins et société».
Rapportés au grand sud, les chiffres sont aussi parlants : en Aquitaine, une exploitation sur quatre détient de la vigne, ce qui représente en tout 30 000 emplois et 6 % du potentiel économique agricole national. Le Languedoc-Roussillon reste la première région viticole du monde avec 234 000 hectares, soit 30 % du vignoble national. Pour Midi-Pyrénées on compte 4 300 exploitations, dont 1 600 sont spécialisées en viticulture. Rien en semble obscurcir l’avenir : les prévisions de récolte pour l’année 2013 sont estimées à 46,8 millions d’hectolitres.
Les enjeux sont donc énormes pour une production tributaire des conditions climatiques.
À mesure que les vendanges se rapprochent, tous les viticulteurs de France et de Navarre ont les yeux braqués vers le ciel. Et croisent les doigts pour ne pas se retrouver dans la position des derniers grêlés (ce fut le cas début août en Dordogne…)
En quelques années, outre la crise qui a obligé à inventer, le secteur s’est tourné vers le bio (sous la pression d’une certaine partie des consommateurs mais pour l’instant pas majoritaire), la vente en ligne (avec le développement d’internet)… et vers la Chine, qui sera le grand marché de demain.
Mais au «mieux produire, mieux vendre» s’est ajouté un troisième objectif : mieux se faire connaître. Ainsi se développe l’oenotourisme qui peut, à terme, être également pourvoyeur d’emplois : Sylvia Pinel, ministre de l’artisanat du commerce et du tourisme, lors d’un déplacement dans le vignoble de Saint-Chinian au début du mois abordait la question du tourisme rural sous l’angle de l’œnotourisme. Elle définissait ce dernier concept comme «un beau levier pour créer de l’emploi» dans des «régions diversifiées, qui ont du potentiel, des spécificités à mettre en avant, une logique de destination, une thématique à développer». De fait, de plus en plus d’exploitants s’engagent dans cette voie.
A Buzet, la rando nocturne fait un tabac : guidé par un géographe viticulteur du cru, les promeneurs se baladent dans les vignes à la nuit tombée….L’oenotoursime devient ainsi la version éco-citoyenne des traditionnelles «routes des vins». Autre exemple de diversification réussie, le marathon du Médoc qui depuis 28 ans a donné une autre visibilité aux vignerons de la zone et draine près de 10 000 participants chaque année.
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