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lundi 22 août 2011

Sans annonce du ministre, les agriculteurs prévoient un "cataclysme"


Ille-sur-Têt

Le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire est attendu ce mardi après-midi dans les Pyrénées-Orientales auprès des producteurs de pêches, une profession exaspérée qui attend des annonces de sa part faute de quoi sa réaction pourrait être vive, a indiqué ce undi la FDSEA. Bruno Le Maire est annoncé à 15H00 dans une coopérative de L'Ille-sur-Têt, dans un département qui devrait encore représenter cette année le tiers de la production française de pêches, a dit à l'AFP le président de la FDSEA Yves Aris. "Si le ministre descend chez les producteurs juste pour entendre un peu plus le débat, sans rien annoncer du tout, ça va être compliqué et il va y avoir une grande déception", a dit M. Aris. Le jour même, "il ne se passera rien sur le terrain, on a promis le calme le plus total. Par contre, s'il n'y a rien d'annoncé de concret, il y aura une grande déception chez les producteurs et ça peut être économiquement et humainement un cataclysme", a-t-il ajouté.
La filière des fruits et légumes affirme traverser une grave crise. Elle s'émeut de vendre à perte, dénonce la concurrence déloyale exercée selon elle par des pays comme l'Espagne ou l'Italie, et le chantage pratiqué selon elle par la grande distribution. Dans les Pyrénées-Orientales, les producteurs ont manifesté leur colère samedi en enfonçant le portail du consulat d'Espagne à Perpignan et en déversant des centaines de kilos de fruits. La veille au soir, des agriculteurs ont provoqué un mouvement de foule dans une grande surface de Nîmes qui organisait une vente flash de raisin italien, en annonçant à la clientèle du magasin que tout était gratuit pendant dix minutes. Le kilo de pêches revient à 1,40 euro à son producteur, mais il lui est acheté un euro, a dit M. Aris. De la part de la grande distribution, "c'est le chantage permanent: si tu me fais pas ce prix, je prends chez l'autre", a-t-il rapporté. Or le coût direct d'une heure de travail est de 11 euros pour un producteur français quand il est de 4 ou 5 euros de l'autre côté de la frontière pour un Espagnol, a-t-il dit. Dans ce contexte, le ministère de l'Agriculture a promis de présenter un plan de sortie de crise le 7 septembre. Mais, a expliqué M. Aris, il s'agira d'un plan structurel à long terme, et les producteurs ont besoin de mesures immédiates de trésorerie pour les aider à rembourser leurs emprunts ou à supporter leurs cotisations sociales. Ce sont de telles mesures que les producteurs de pêches attendent de la part de M. Le Maire mardi.



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