Delphine, du lait d'ânesse aux produits de beauté
Comment arriver à des produits cosmétiques en partant du lait
d'ânesse aux vertus déjà connues des reines de l'Antiquité, qui
n'hésitaient pas à en user et à en abuser? Tout simplement en passant
par la case Delphine Boutet, dont voici la petite histoire.
Certains l'ont peut-être regardée avec un drôle d'air quand, à 33 ans, Delphine est venue s'installer à Villemagne pour y élever des ânes. «Encore une de ces néorurales qui ne tiendra même pas un hiver», ont-ils très certainement pensé. Oui mais voilà, Delphine n'est pas une «néo» car elle est issue d'une famille d'agriculteurs. D'accord, la Haute-Normandie c'est loin, mais c'est une région qui n'a de leçon à recevoir de personne en matière d'agriculture en général, et d'élevage en particulier. Rien ne l'a rebutée. Ni les travaux titanesques effectués dans sa ferme comme le défrichage, la pause de plusieurs kilomètres de fil électrique ou les travaux relatifs à la création d'une salle de traite ultramoderne, ni les neuf stages proposés par L'Ânerie, une école spécialisée sise dans le Lot, à Cours, près de Cahors. Elle voulait tout savoir et a effectué tous les stages existants. Mais l'élevage n'est que le point de départ du pari fou qu'est en passe de réussir Delphine Boutet. De par sa composition (vitamines A, B, C et acides gras), le lait d'ânesse est réputé pour être un tenseur idéal pour la peau.
L'idée géniale de notre éleveuse a été de créer une gamme de produits cosmétiques, qui va d'ailleurs recevoir très bientôt le label «bio», en même temps que le lait de ses ânesses. L'asinerie laitière installée par Delphine a débuté son activité le 1er juillet. Aujourd'hui, le lait coule à flot, mais il faut savoir que les ânesses ne donnent du lait, 7 litres par jour, que si leur petit est là. Seul 1 litre et demi peut être prélevé.
La mécanisation est difficile, d'où le coût élevé de 30 € le litre.
Les premiers cosmétiques élaborés à partir du lait villemagnol sortent d'un laboratoire tarnais qui travaille sous la haute surveillance de notre productrice. De l'élevage des ânesses au produit fini en passant par les essais, la commercialisation, etc., rien n'est laissé au hasard par la jeune entrepreneuse. Ainsi, désormais, les produits suivants sont disponibles à la vente : crème de jour anti-âge, crème teintée et un gommage visage; d'autres viendront agrandir la gamme (stick lèvres, lait corporel, lait démaquillant, eau micellaire).Renseignements sur : asella-cosmetiques.com, ou au 04 68 23 94 35.
Une gamme de produits cosmétiques |
Certains l'ont peut-être regardée avec un drôle d'air quand, à 33 ans, Delphine est venue s'installer à Villemagne pour y élever des ânes. «Encore une de ces néorurales qui ne tiendra même pas un hiver», ont-ils très certainement pensé. Oui mais voilà, Delphine n'est pas une «néo» car elle est issue d'une famille d'agriculteurs. D'accord, la Haute-Normandie c'est loin, mais c'est une région qui n'a de leçon à recevoir de personne en matière d'agriculture en général, et d'élevage en particulier. Rien ne l'a rebutée. Ni les travaux titanesques effectués dans sa ferme comme le défrichage, la pause de plusieurs kilomètres de fil électrique ou les travaux relatifs à la création d'une salle de traite ultramoderne, ni les neuf stages proposés par L'Ânerie, une école spécialisée sise dans le Lot, à Cours, près de Cahors. Elle voulait tout savoir et a effectué tous les stages existants. Mais l'élevage n'est que le point de départ du pari fou qu'est en passe de réussir Delphine Boutet. De par sa composition (vitamines A, B, C et acides gras), le lait d'ânesse est réputé pour être un tenseur idéal pour la peau.
L'idée géniale de notre éleveuse a été de créer une gamme de produits cosmétiques, qui va d'ailleurs recevoir très bientôt le label «bio», en même temps que le lait de ses ânesses. L'asinerie laitière installée par Delphine a débuté son activité le 1er juillet. Aujourd'hui, le lait coule à flot, mais il faut savoir que les ânesses ne donnent du lait, 7 litres par jour, que si leur petit est là. Seul 1 litre et demi peut être prélevé.
La mécanisation est difficile, d'où le coût élevé de 30 € le litre.
Les premiers cosmétiques élaborés à partir du lait villemagnol sortent d'un laboratoire tarnais qui travaille sous la haute surveillance de notre productrice. De l'élevage des ânesses au produit fini en passant par les essais, la commercialisation, etc., rien n'est laissé au hasard par la jeune entrepreneuse. Ainsi, désormais, les produits suivants sont disponibles à la vente : crème de jour anti-âge, crème teintée et un gommage visage; d'autres viendront agrandir la gamme (stick lèvres, lait corporel, lait démaquillant, eau micellaire).Renseignements sur : asella-cosmetiques.com, ou au 04 68 23 94 35.