Jean Michel travaille pour des cacahuètes
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| La récolte en octobre |
«Par tradition, depuis 55 ans, j'en ai toujours vu ici. La première graine, mes parents l'ont ramené d'Italie, de Montebelluna près de Trévise», précise ce dernier en se remémorant son enfance lors de laquelle il voyait son père œuvrer à cette plantation. Depuis il continue passionnément cette culture et l'on peut voir dans son potager les quelques rangées de plants de cacahuètes, soigneusement entretenues.
Comme les haricots verts, au mois de mai, on sème ainsi quatre à cinq graines tous les 15 cm, avec une terre chaude de préférence.
Semés en pleine terre, ces plants demandent un suivi particulier. Dès la floraison, les fleurs doivent en effet, être recouvertes de terre afin de mieux permettre la germination. «Butter «les bottes empêche ainsi la formation des fleurs.
La récolte en octobre
Ces derniers jours, au beau milieu des fraises et du fenouil, les plants apparaissent chargés des précieuses cacahuètes. Cette année, Jean-Michel a essayé de planter en parallèle à sa traditionnelle plantation, deux rangées sous coques plastiques ce qui devait protéger les plants des mauvaises herbes et empêcher leurs floraisons. Tout s'étant passé comme prévu, Jean-Mi tel qu'on le surnomme ici, constate que les deux procédés sont équivalents en terme de rendement, «ça a bien donné cette année «nous confie-t-il, les paniers débordants de cacahuètes à ses côtés.
Un hobby
Aujourd'hui, Jean-Michel perpétue la tradition, comme une passion, sa production étant réservé à sa consommation toute personnelle. Loin des grosses productions des professionnels actuels qui les livrent par quintaux, Monbusq a ainsi ses propres cacahuètes bien passageoises celles-là !
