Retrouvez-nous sur Google+ Facebook Twitter Linkedin My Space Netlog Friendfeed Flickr Foursquare Viadeo Skyrock Priceminister Sonico Auto-Entrepreneurs Battlefield Heroes hellocoton Vins du Sud-Ouest: Les Chinois à l'assaut du vin français

mardi 21 mai 2013

Les Chinois à l'assaut du vin français

50 Châteaux achetés par les chinois dans le Bordelais
James SCHILTZ
Château de la Fleur Jonquet
De plus en plus de châteaux du bordelais sont rachetés par des investisseurs chinois. On en compte désormais une cinquantaine. Les derniers en date sont le château de Pic et celui de La Fleur Jonquet.
Le nombre de châteaux chinois en bordelais ne cesse de s'accroître ! Même si la liste exhaustive est difficile à établir, on estime aujourd'hui à une cinquantaine le nombre de propriétés passées sous contrôle chinois.
Toutes les ventes ne font pas l'objet d'une grande médiatisation, mais le mouvement paraît s'être accéléré ces derniers mois. Parmi les dernières transactions, on peut citer le château de Pic, au Tourne, en appellation premières côtes, La Fleur Jonquet, à Arbanats, le premier concerné dans l'appellation des graves, ou encore, en cours de finalisation, château Loudenne, important cru de médoc. Il apparaît difficile aujourd'hui d'établir un profil type des propriétés convoitées.
Historiquement, le château Latour-Laguens, très belle propriété de l'Entre-Deux-Mers, a été la première vente conclue en 2008. Château Chenu-Lafitte, un bordeaux supérieur de la région des côtes-de-bourg, possède un nom qui évoque de grands crus aux tarifs. D'autres s'appuient sur l'étendue de leur vignoble, qui permet d'obtenir une production importante : c'est le cas de Loudenne avec ses 56 hectares. Beaucoup présentent un vrai intérêt architectural : Pic, Latour-Laguensou Bellefont-Belcier.
Ce n'est pas le cas en revanche de La Fleur Jonquet, dont une partie des bâtiments menace de tomber en ruine et qui ne compte que 9 hectares de vignes. Mais son nouveau propriétaire, Wencheng Li, est un architecte qui devrait effectuer une importante restauration.
Mais pourquoi les riches chinois s'intéressent-ils donc autant aux châteaux bordelais ? «Les vins de Bordeaux sont les plus célèbres et les plus appréciés en Chine. C'est une stratégie à long terme pour l'image de marque» explique Jinshan Zhang, qui a acquis Grand Mouëys l'an dernier. A son image, la plupart des investisseurs de son pays projettent de vendre leur production essentiellement en Chine. Plusieurs d'entre eux souhaitent aussi développer un oenotourisme haut-de-gamme pour une clientèle chinoise aisée. Il faut dire que les bordeaux ont vraiment la cote dans l'Empire du Milieu : ce marché qui n'existait pas en 2000 absorbe désormais 10 % des vins produits en Gironde.

Faut-il avoir peur de l'empire du milieu ?

La multiplication des acquisitions chinoises est spectaculaire. Mais il faut tout de même la relativiser : le phénomène ne représente même pas 1% du nombre de châteaux du bordelais (environ 7000), ou de la surface du vignoble.
Les acteurs du monde viticole girondin les accueillent d'ailleurs avec le sourire. Ainsi l'actrice chinoise Zhao Wei, qui a acquis château Monlot à Saint-Emilion, a été intronisée par la Jurade ! On notera aussi qu'un premier négociant, Diva Bordeaux, est passé sous contrôle d'un géant chinois de l'agro-alimentaire. Mais depuis toujours de nombreux châteaux du bordelais appartiennent à des fortunes étrangères : britanniques, belges, allemandes, grecques, italiennes ou espagnoles…
Et l'intérêt récent des chinois apparaît à tous pour l'instant comme une véritable bouffée d'oxygène après des années de crise.

Pour être vu sur le NET : Votre publicité sur La Boutique des Bonnes Affaires

Travail à domicile, votre complément de revenu, : renseignements en cliquant sur le lien ROUGE !
Inscription gratuite      >>>STIFORP<<<



...

Haut